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L’éthique et le multiculturalisme

Depuis quelques jours, il est question beaucoup de multiculturalisme. Dans sa chronique du 14 septembre dernier dans Le Devoir, Francine Pelletier écrivait : « Parmi les choses qui distinguent le Québec, il y en a une qui ne cesse de m’étonner: le multiculturalisme est perçu ici comme un gros mot. » Elle citait même l’aspirant-chef du Parti Québécois Alexandre Cloutier qui disait dans une entrevue « Arrêtez de dire que je suis un multiculturaliste », comme si c’était l’insulte suprême!

Monsieur Cloutier comme bien d’autres politiciens sont hantés par le multiculturalisme à la Pierre Elliott Trudeau. Comme le rapporte par ailleurs la chroniqueuse, « des études montrent que c’est en respectant les différentes cultures, plutôt qu’en les neutralisant, que les immigrants sont plus susceptibles de s’intégrer à la société d’accueil ».

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COURS SUR L’ÉTHIQUE ET LE MULTICULTURALISME

Il ne faut pas se surprendre que le cours, L’éthique et le multiculturalisme, du certificat en éthique privée et publique de la faculté de philosophie de l’Université Saint-Paul donné par la professeure Sophie Cloutier soit si populaire, car il explore la relation entre ces deux thèmes.

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Comme il est indiqué dans le syllabus, l’étude du multiculturalisme nous transporte au cœur même de l’éthique en posant la question de la relation à l’autre au sein de notre éthos, de notre demeure, de notre chez-soi (notre identité), l’éthique étant fondamentalement l’ouverture de ce qui nous est familier à ce qui est non-familier, à ce qui est étranger. Cela peu aussi avec un impact sur son emploi.

Très d’actualité, ce cours aborde plusieurs points :

  • Définir la spécificité du multiculturalisme canadien et ses politiques.
  • Discuter des problématiques éthiques contemporaines reliées à l’accueil et l’intégration des immigrants.
  • Comparer des modèles éthiques en tenant compte de leur compréhension du multiculturalisme.
  • Critiquer durant des discussions les positions défendues par certains auteurs.

Il ne faut pas se surprendre que d’autres universités proposent des cours du genre et que des intellectuels comme Charles Taylor, coprésident de la Commission Bouchard-Taylor, s’y penchent dans un essai « Multiculturalisme. Différence et démocratie ».

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