Figurant parmi l’un des plus anciens secteurs d’activité en France, la menuiserie faisait partie des secteurs dont la convention collective était la plus ancienne, celle-ci ayant été rédigée en 1955, dans un contexte économique et social bien différent de ce que les professionnels du secteur connaissent aujourd’hui. Il était donc temps de revoir un certain nombre de choses, c’est pourquoi les travaux préparatoires avaient débuté de nombreuses années en arrière afin d’établir une nouvelle convention collective.
Des travaux longs à mettre en place
Il aura en effet fallu pas moins de six années de travail, de réunions et de réflexion pour aboutir à une convention collective de la branche menuiserie qui soit parfaitement, selon ses créateurs, dans l’air du temps. La convention de 1955 n’était en effet plus du tout adaptée aux réalités du secteur, mais également du monde de l’entreprise tel qu’il est aujourd’hui. Le texte définitif vient tout juste d’entrer en vigueur au mois de juin, les partenaires sociaux ayant validé les nouvelles dispositions qui sont donc désormais les seules applicables.
Lire également : 6 conseils pour bien planifier une conférence de presse
Quels sont les enjeux ?
L’ancienne convention collective n’était plus adaptée aux réalités économiques du marché français, selon les partenaires sociaux, qui ont considéré qu’un nouveau texte était indispensable à la branche menuiserie, charpentes et portes en bois. C’est donc tout un secteur très important en France qui décide de jouer le jeu de la modernité, et de la nécessaire adaptation au code du travail et au marché français et européen.
Applicable au premier juin de cette année, la convention collective s’applique donc à toutes les entreprises françaises, pour le moment sans accord spécifique au sein des entreprises comme le souhaite le nouveau gouvernement dans le cadre d’une possible réforme du code du travail. Ainsi, concrètement, le citoyen lambda pourra acheter sa menuiserie au Mans aussi bien qu’une charpente en bois dans le sud-est, ou une porte dans le Nord-Pas-De-Calais, il sera assuré que les employés de la société qu’il contacte sont régis par les mêmes conditions. Une telle homogénéité de fonctionnement pourrait ne pas durer et être modifiée d’ici la fin de l’année, après la réforme du code du travail.
A lire aussi : Bilan de compétences : accompagner le développement professionnel