L’immobilier est un secteur qui attire chaque année de nombreuses personnes, prête à investir pour se mettre à l’abri ou pour profiter des mouvements haussiers futurs du marché de l’immobilier.
Néanmoins, plusieurs personnes se demandent actuellement, s’il ne serait pas judicieux de parier sur une quelconque baisse des prix du marché immobilier. La réponse à cela dépend bien sûr de plusieurs paramètres. Retrouvez dans cet article toutes les informations qui peuvent vous aider à faire un choix judicieux.
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Plan de l'article
Une baisse des prix de l’immobilier en 2022 : est-ce une réalité ?
Le secteur immobilier fait face cette année à plusieurs contraintes. Malgré ces dernières, l’immobilier neuf avec l’agence Réalites reste une aubaine bien réelle. Mais avant de prévoir une baisse des prix dans l’immobilier, il vous faut analyser les cours du marché depuis la crise Covid jusqu’à aujourd’hui ou la guerre en Ukraine fait rage, mais aussi la situation financière actuelle.
L’impact du Covid 19
En 2020, la crise du Covid 19 a entraîné avec elle, une baisse des cours du marché de l’immobilier. Pendant le confinement, deux phénomènes ont été constatés : un choc de revenu négatif en raison de la baisse des revenus par ménage et un choc de revenu positif en raison de l’accumulation de réserves financières.
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Après le confinement, bon nombre de personnes ont profité de la chute des prix sur le marché immobilier, pour placer leurs réserves financières. Cette mobilisation massive de fonds a eu pour conséquence, une flambée des prix. D’ailleurs, à peu près 1 200 000 transactions ont été effectuées entre mai 2020 et mai 2021. La demande ne cesse de croître, ce qui a fait grimper continuellement le prix des logements jusqu’en 2022.
L’impact de la guerre en Ukraine, du taux d’usure et des conditions du HCSF
La guerre en Ukraine et les nombreuses mesures prises par la BCE n’aident pas. Depuis début 2022, l’inflation a repris de plus belle entraînant avec elle, les taux des crédits immobiliers. La raison principale ? L’OAT 10 ans (coût de la dette française sur 10 ans) est passé de 0,015 % à 2,14 % en 1 an.
Malgré cette augmentation des taux immobiliers, emprunter est possible. Sauf que 45 % des crédits sont refusés en 2022, en raison du taux d’usure relativement élevé (2,57 % à cause de son calcul qui inclut tous vos frais) et en raison des conditions d’octroi de crédit difficiles établies par le HCSF.
Les autres paramètres à prendre en compte
Vous ne devez surtout pas ignorer la fiscalité et le coût de la taxe foncière. En termes de fiscalité immobilière, vous vous exposez à une double imposition : la contribution sociale de 17,2 % et la mesure de barème progressif de l’impôt sur le revenu, tout ceci après abattement. Vous perdez donc 33 % de vos revenus fonciers, si vous êtes coincé dans les 30 % de TMI.
La taxe foncière ne vient pas faciliter les choses. Malgré la suppression de la taxe sur l’habitation, le budget ou la dotation de l’État à l’endroit des communes n’a guère augmenté. Toutes les mairies seront donc obligées de taxer pour faire rentrer de l’argent.
Avec la limitation de la demande dans le secteur, l’appétit des vendeurs est très vite coupé, les acheteurs négocient les prix et les transactions baissent énormément. Lorsque vous prenez en compte tout ceci, mais aussi les mesures citées plus haut, il est aisé de comprendre qu’une baisse future des cours du marché de l’immobilier, même si elle existe, reste encore floue.