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Tout sur le transport routier de marchandises français

Le transport routier de marchandises fait référence au transport de marchandises par le réseau routier, d’habitude effectué par des camions. Si une étude du Comité national publiée en fin juillet et faisant passer le TRM italien au crible a permis de découvrir que le transport routier de marchandises dans le pays était en quête d’équilibre. En France, le TRM connait un réel ralentissement d’après le CNR.

Le transport de marchandises en France

Le transport de marchandises, également connu sous l’appellation fret est une activité économique. Le principe est simple. Des sociétés se chargeront de transporter des marchandises en se servant de différents moyens. En plus des véhicules automobiles, il peut aussi s’agir de trains, de vélos cargos, d’aéronefs, ou même de navires (entre autres). Mais d’habitude, lorsqu’on parle de transport routier de marchandises, on fait référence aux produits déplacés à l’aide de camions.

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En France, le transport routier de marchandises connaît un ralentissement. Après une forte croissance en 2017 avec une activité du TRM affichant plus de 8,4 % en t/km, on note cette année un ralentissement de l’ensemble du pavillon français… un ralentissement d’ailleurs comparable à celui enregistré par l’économie française. Sur le premier trimestre 2018, la tendance était positive. Mais la croissance reste toujours moindre, contrairement aux années précédentes. Le transporteur routier assiste à un ralentissement de son activité.

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Quels sont réellement les changements en 2018 ?

En 2018, le CNR a pris la peine d’effectuer des recherches concernant le principal frein au développement du TRM français. En 2017, l’augmentation était de 7 %. On note aussi des investissements en poids lourds neufs qui reviennent désormais en force. En 2017, les immatriculations du peu de tracteurs neufs que l’on retrouvait sur la route étaient de 2,8 % contre 1 % en 2018. Toujours d’après le CNR, les coûts du transport routier de marchandises ont connu une inflation comprise entre le mois d’août 2017 et le mois d’août 2018. Il importe toutefois de préciser que ces coûts prennent en compte la spécialité (entre plus de 1,5 % et + de 1,6 % hors gazole, ou encore, entre plus de 4,2 % et plus de 5,3 % avec gazole).

L’activité du TRM connait donc une réelle baisse dans le périmètre national. Les PME et TPE n’arrivent pas toujours à faire le poids face aux chargeurs. Ce qui entraîne un déséquilibre de l’activité. C’est d’ailleurs cette même situation que l’on constate actuellement en Italie.