Aujourd’hui, dans la plupart des pays européens, tout le monde peut effectuer un test de paternité sans aucun souci et sans craindre d’enfreindre la loi. Que ce soit en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Suisse, en Espagne ainsi que d’autres contrées du Vieux Continent, le test adn est parfaitement légal. C’est pourquoi les laboratoires de ces contrées ont acquis une grande expérience et une solide réputation pour ce genre de test. ainsi donc, les personnes qui rencontrent des problèmes de filiation peuvent facilement commander leur test de paternité via Internet, pour quelques centaines d’euros seulement. Une fois que le kit en question arrive en leur possession, ils procèdent eux-mêmes au prélèvement des échantillons qu’ils renvoient par la suite au laboratoire. Au bout de dix à quinze jours, ce dernier leur transmet par courrier le résultat du test ADN. Il convient de noter que le principal avantage de cette solution est son coût relativement abordable ainsi que la simplicité de la procédure et le délai d’attente assez court.
L’éthique, une préoccupation permanente dans l’Hexagone
Face à ce libéralisme que certains qualifient même de sauvage, la France reste arc-boutée à des soucis d’éthique, quitte à s’isoler par rapport à ses autres partenaires européens. En effet, pour que le test soit légal, il faut obtenir à la fois le consentement de l’intéressé et l’aval du tribunal. Pour cette dernière condition, il est nécessaire de faire appel aux services d’un avocat qui va déposer une requête auprès du tribunal de grande instance afin que celui-ci délivre une ordonnance qui autorise de faire test ADN. Il est important de souligner que le test de paternité est strictement réglementé dans l’Hexagone, et ce, afin de préserver une certaine éthique. Ainsi, il est autorisé s’il est réalisé à des fins de recherches scientifiques ou médicales, ou encore pour déterminer l’identité d’une personne décédée. Ce type de test peut également être permis par les courts s’il entre dans le cadre d’une procédure judiciaire qui a pour but de confirmer ou de contester un lien de filiation entre un enfant et son père présumé. Tout autre motif ne pourrait donc justifier le recours à un test adn, même prénatal. Ce problème d’éthique constitue dans ces conditions le principal frein à la libéralisation du test de paternité en France, comme c’est déjà le cas chez la plupart de nos voisins européens.
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Des lois contraires à la réalité du terrain
De nos jours, un certain nombre de spécialistes dans le domaine du test de paternité ainsi que de parents qui ont dû recourir au test de manière clandestine regrettent que les lois françaises concernant ce sujet ne soient plus en accord avec le contexte actuel. En effet, de plus en plus de couples se déchirent sur des questions relatives aux pensions alimentaires, au droit de garde de l’enfant, ou encore au droit d’héritage. Or, la procédure légale est longue et onéreuse par rapport au test ADN commandé directement sur Internet. De nombreux parents estiment par conséquent que la législation française en la matière doit être assouplie et faire l’objet d’importantes réformes. Et ce, dans le but de répondre aux attentes du plus grand nombre qui souhaite des résultats fiables et rapides au test de paternité. En outre, il aspire à ce que ceux-ci soient acceptés par les tribunaux, afin d’accélérer le processus et éviter que les familles ne se déchirent.
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